Avenue perricaudet, cette ancienne et grande tannerie a gardé son aspect du XIX e siècle. Vers la moitié du XIXe, une tannerie "moderne" remplaça une tannerie un peu en aval sur le Guignon, prés du moulin. Selon les Bernard, un rapport du contrôleur des impôts de 1864 "indique un grand bâtiment neuf à trois étages, comprenant huit pièces, s'ouvrant sur une porte cochère rue de James. Le propriétaire, Sauvaget, employait 30 ouvriers." La tannerie fonctionne encore en 1939 mais est déclarée rasée en 1943". Aujourd'hui le bâtiment est aménagé en logements sociaux. Le cadastre de 1842 indique la petite tannerie d'origine. A cette époque, la rivière le Guignon (aujourd'hui couverte) coulait le long du bâtiment. Pour fonctionner, une tannerie nécessitait de l'eau, du tan,de cuves (ou trempaient peaux et tan) et de l'espace pour le séchage ou sechoir. En Morvan, cette activité et revenu complémentaires étaient très importants et pratiqués jusqu'aux années 1950.Les écorces de chêne extraites au printemps étaient amenées par ballots d'1m environ au moulin qui les pilait. La poudre d'écorce produite était mise en sac et exportée vers les tanneries pour traiter les peaux ). Au n°4 de la rue Chaude, une tannerie est attestée au XVIe. Moulins comptait, au XVIIe 7 tanneries et au XIXe 4 encore en activité.